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N° 206

CHANTAGE A LA VIOLENCE

18 juin 1975

mercredi 18 juin 1975

CHANTAGE A LA VIOLENCE

Les "bons réflexes" du pouvoir

Tout attentat est odieux. La Nouvelle Action Française en sait quelque chose, qui a déjà reçu, depuis sa naissance, un colis piégé et la « visite » d’un commando fasciste. C’est donc en toute connaissance de cause qu’elle condamne les attentats perpétrés contre notre confrère Bernard Cabanes et contre M. Bergeron. La police, bien sûr, fera son enquête. Mais il lui faudrait beaucoup de chance, et de persévérance, pour retrouver les auteurs du crime de vendredi dernier. De même que nos agresseurs du mois dernier, les ravisseurs de M. Nogrette — cadre de Renault enlevé par de prétendus "gauchistes" — courent toujours : c’est dire que ceux qui manient aujourd’hui le plastic ont de fortes chances de passer entre les mailles du filet. Alors nous sommes bien obligés de faire des suppositions. Et de chercher à qui, politiquement, le crime profite. Car il il serait trop facile de s’en tenir à une condamnation formelle,... Éditorial en page 3.

RESTAURER LE POLITIQUE, Claude Bruaire. En pages 4 et 5.

[Dans la pensée philosophique moderne, Claude Bruaire tient une place tout à fait remarquable. Disciple du père Fessard, un des meilleurs spécialistes de Hegel, professeur à l’Université de Tours, son autorité ne cesse de grandir. Nous nous sommes à maintes reprises référés à son ouvrage « la raison politique », qui forme le troisième volet de son anthropologie fondamentale. Claude Bruaire est pour nous un maître, et c’est comme tel que nous l’avons interrogé et avons engagé avec lui un débat où nos lecteurs verront que les points d’accord dépassent largement les désaccords. L’essence du politique appelle le caractère monarchique du pouvoir. Comment l’inscrire dans la trame historique de notre temps ? On constatera par la conclusion de cet entretien combien nous avons progressé vers un accord profond.]