1981

LA FIN DES JACOBINS Si la NAR avait des députés et que Gaston Defferre utilisait pour l’adoption de sa loi sur la décentralisation la procédure du vote bloqué excluant tout amendement, ils voteraient « pour » mais d’assez mauvaise grâce... Article d’Arnaud Fabre en pages 6 et 7. FRANÇOIS D’ASSISE Pour qui a fait au moins une fois dans sa vie le pèlerinage d’Assise, le souvenir reste inoubliable. François est là, présent à chaque pas, de la Portioncule aux Carceri. La belle et grande (...)

QUEL AVENIR POUR MITTERRAND ? L’ÉTAT DU SOCIALISME Cent jours font un chiffre rond. Le nouveau pouvoir n’a pas demandé d’être jugé sur un aussi bref délai et pourtant, les vacances à peine terminées, certains publiaient à grand fracas la fin de l’« état de grâce ». Il faut beaucoup d’aplomb pour dire ce qu’il en est d’une réalité aussi impalpable... Éditorial de Bertrand Renouvin en page 12. LA FONTAINE POLITIQUE Ce petit monde des fables de notre enfance, il nous faut donc y (...)

VERS PLUS DE LIBERTÉS ? quel avenir pour nos libertés ? En appelant à voter François Mitterrand en mai dernier nous avons estimé qu’il représentait la « possibilité d’un bien » contre Giscard d’Estaing dont on ne pouvait rien attendre de bon, notamment dans le domaine des libertés... Article de Daniel Singleton en page 5. Décentraliser... Le premier ministre Pierre Mauroy a déclaré que la décentralisation serait une des grandes œuvres du nouveau septennat. Cette « révolution (...)

LIBÉREZ LA JUSTICE ! "nous dénonçons l’idéologie de la sécurité" La victoire de Mitterrand et du Parti socialiste a été accueillie avec satisfaction par les organisations syndicales de magistrats, d’avocats et de fonctionnaires de la justice. Une époque s’achève dont le point culminant a été la loi scélérate « Sécurité et liberté » qui a vu Peyrefitte et son équipe de la place Vendôme réduire l’indépendance des magistrats. Le Syndicat de la magistrature qui regroupe environ un millier (...)

NATIONALISATION, DÉCENTRALISATION, ON LES JUGERA AUX ACTES les ambiguïtés de la politique socialiste « J’ai mal à la France », disait M. Chinaud, tandis que d’autres du même bord, annoncent chaque jour que notre pays court à la catastrophe. Nous aussi, nous avons mal quand nous voyons la France laissée dans un si triste état après sept ans d’un « libéralisme avancé » conçu et appliqué, pour son plus grand profit, par la caste dont M. Chinaud fait partie. C’est dire que le parti de (...)