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N° 227

LA PRESSE ETRANGLEE ?

2 juin 1976

mercredi 2 juin 1976

LIBÉRER LA PRESSE

Laminé par la logique des concentrations capitalistes et les manipulations du gouvernement, le droit à l’information des citoyens se porte de plus en plus mal. Victimes à leur tour du libéralisme avancé de type Ponia-Hersant, les journalistes commencent à réagir.

Un journaliste chômeur sur sept : les journaux sont devenus des auxiliaires de police (on l’a vu en Corse et durant les manifestations du Midi viticole) : les syndicats patronaux de presse ont rejeté une nouvelle convention collective des journalistes demandant entre autres que « le refus par un journaliste de subir une pression ou d’exprimer une opinion contraire à la vérité, à sa conviction ou à sa conscience, ne puisse en aucun cas être considéré comme une faute professionnelle »... En page 3.

LA PRESSE AUJOURD’HUI...

Par un malicieux hasard, les entretiens avec Jean d’Ormesson, directeur du Figaro et avec Philippe Tesson, directeur du Quotidien de Paris réalisés depuis un certain temps paraissent alors que la presse est agitée à nouveau par les mouvements de grève des journalistes et des ouvriers du Livre. Nos lecteurs pourront constater que le point de vue patronal pour être différent, n’en est pas moins assez sombre quant à l’avenir d’une presse menacée dans son indépendance par le conformisme idéologique de la gauche... et les pressions idéologiques de la droite au pouvoir... En pages 6 et 7.